Robespierre !

Monument de l'histoire .

Diversement apprécié ! A tors ou à raison ?

C'est tout l'un ou tout l'autre.
Vénéré ou exécré !
Juste ou injuste ."
ESSAYONS D'Y VOIR CLAIR !
Commencée en 1789, la REVOLUTION fut un moment décisif pour l'histoire de notre pays.
Moment spectaculaire, de haute portée dans le mouvement de l'émancipation humaine.
Depuis plus de deux siècles et récemment lors de l'élection présidentielles de 2012 sont lancées d'insidieuses critiques en direction de "cette révolution de France" en s'en prenant notamment à Maximilien Robespierre qui fut l'un des personnages les plus importants.
S'en prendre à lui 218 ans après sa mort tragique est une façon de discréditer l'ensemble de la démarche.
C'est aussi en 2012 le tricentenaire de la naissance du "citoyen de Génève" - Jean-Jacques Rousseau qui inspira et éclaira l'esprit des révolutionnaires français de 1789 à 1793 et tout particulièrement celui de Maximilien Robespierre que les nostalgique de l'Ancien Régime continuent à semer le doute.
Ils vont même jusqu'à qualifier l'association, reconnue d'utilité publique en 1935, la S.E.R (Société d'Etudes Rosbespierristes) de cultuelle au service de la pensée de "l'Incorruptible".
Cet acharnement ne peut qu'apparaître comme suspect et inciter à y regarder de plus près.
Il est des ouvrages qui peuvent y aider comme entre autres celui d'Alexis Corbière et Laurent Mafféis intitulé " Robespierre, reviens ! " chez Bruno Leprince 2012.
Jaurès n'a-t-il pas écrit en 1902 - dans l'Histoire socialiste - "qu'il serait allé s'asseoir à côté de Robespierre au club des Jacobins".
Sans donner raison en tout à Robespierre, il importe cependant de rétablir la vérité des choses.
Certes, autant que d'autres, mais mieux que la plupart, Robespierre a incarné les grandes idées émancipatrices et les innovations considérables que la Révolution de 1798 a introduites dans l'histoire des sociétés et des Etats.
Jusqu'au jour de son assassinat (27 juillet 1794 - 9 Thermidor) pendant 4 années, il a vécu des tensions extrêmes et ne mérite pas l'ostracisme auquel le soumettent les édiles parisiens, de droite (ça se comprend) comme de gauche (ça surprend) en refusant de donner son nom à une place.

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