Robespierre ! Son action.

Oui, on a envie d'y regarder de plus près !

En 1791, il refuse (de façon prémonitoire) l'usage de la peine de mort .
Dès l'automne 1789, il cherche systématiquement à éviter l'entrainement vers la guerre civile dès l'apparition des premières réformes.
Il dénonce aussi le recours à la guerre étrangère comme diversion et méprise les formes de la violence sauvage dont il ne faut pas oublier que l'Ancien Régime avait offert le spectacle pendant trois siècles.
Soyons intellectuellement honnêtes et reconnaissons que pendant 4 ans ans, ses seules armes furent la parole, sa vertu d'homme public incorruptible, la clarté de ses principes et le soutien de ses compagnons.
La dernière année de sa vie, il devient Homme d'Etat à la demande expresse de la Convention. Il consacre toute son énergie à assurer la victoire d ela France républicaine à l'intérieur comme aux frontière face à une Europe coalisée : les têtes couronnées, les princes, les seigneurs et les prélats se mobilisent.
Etonnant non, la présentation de tyran, satrape, despote jouissant d'un ascendant quasi religieux sur les masses qui est le plus souvent faite.
Je suis même persuadé que c'est une image avoisinante qui siège dans la mémoire du(dela) français(e) moyen(ne) ayant suivi les cours d'histoire du collège au lycée.
Même si ça n'est pas clairement énoncé la suspiscion traine dans les esprits.
Ceux qui ont abattu Robespierre et ses compagnons mus par des intérêts personnels l'ont certes fait pour prétextaient-ils abattre la tyrannie.
En fait, ils n'ont servi que les intérêts de la réaction royaliste dont ils seront eux-mêmes, peu de temps après, victimes." Ecole-Parents, le merveilleux dialogue de sourds ! "
En fait, avec le recul, ils ont fait des robespiérristes des boucs émissaires cherchant ainsi à couvrir leurs propres excès. En fait, ils ont donné à la réaction anti républicaine un levier qui n'a servi qu'à discréditer l'œuvre de la Révolution Française.

Commentaires

1. Le 28/12/2012, 15h01 par Jean

C'est sûr que tout fut (et est encore) bon pour jeter le discrédit sur les acteurs de l'époque.

Il faut se mettre dans l'idée que la culture dominante fut celle de l'agression, de la privation de liberté individuelle, de la soumission à un pouvoir absolu pendant des siècles et des siècles.

La violence révolutionnaire pouvait apparaître comme relative bien que cela ne la justifie pas.

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