EUROPE . Promesse n°3 : convergence assurée, développement harmonieux.

6,5 % d'excédent du P.I.B dans les pays du Nord de l'Europe et un déficit de presque 4 % dans les pays latins ! La crise financière de 2008 a montré que la promesse d'un euro moteur de l'harmonisation économique et sociale des Etats membres est plus qu'illusoire !

L'Euro a été façonné à partir des fameux "critères de convergence" du traité de Maastricht en 1992.

Il était question de "maîtrise budgétaire et du taux d'inflation".

"La force de la monnaie unique est de pouvoir contribuer à créer l'environnement monétaire et financier plus stable dont l'économie a besoin" c'est ce que soulignait Pierre Moscovici en 1998 alors qu'il était Ministre délégué chargé des Affaires européennes du gouvernement de Lionel Jospin.
"L'euro est éternel, car aucun responsable politique ne prendra le risque d'un drame économique auprès duquel la faillite de Lehman Brothers ferait figure de bluette " nous prophétisait Alain Minc en 2012.
Mais, faire cohabiter dans la même zone des pays aussi différents que la Grèce, le Portugal et l'Allemagne relève de la gageure en l'absence de mesures appropriées pour réduire les divergences.
La crise financière de 2008 a révélé les tares de la monnaie unique.
" Non seulement l'Euro n'a pas été à l'origine du supplément de croissance tant espéré, mais l'expansion a tendanciellement continué de ralentir. Non seulement l'Euro n'a pas fait reculer le chômage, mais la gestion désastreuse de la crise par les technocrates européens a précipité et aggravé la récession dans les pays les plus touchés" écrivent des journalistes spécialisés peu suspects de gauchisme.
En fait le processus de convergence n'a pas fonctionné.
Les comptes extérieurs des candidats à la monnaie unique étaient quasiment équilibrés en 1999 dix ans plus tard qu'en est-il ?
Le Nord : Allemagne, Pays Bas, Autriche, Finlande affichent un excédent de 6,5% du PIB contre un déficit de 4% de la richesse nationale dans les pays latins.
Le dernier épisode de la crise de la zone euro s'est traduit en France par la présentation du "choc de compétitivité"_avec la création d'un crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi de 20 milliards d'euros pour les entreprises et sans contre partie.Le dernier épisode de la crise de la zone euro s'est traduit en France par la présentation du "choc de compétitivité" avec la création d'un crédit d'impôt sans contre-partie.Le dernier épisode de la crise de la zone euro s'est traduit en France par la présentation du "choc de compétitivité" avec la création d'un crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) de 20 milliards d'euros pour les entreprises sans contre partie.
Dans le même temps, la généralisation des politiques d'austérité continue de tirer vers le bas les salaires et de dégrader la situation économique et sociale sans rétablir les conditions de la convergence économique prônée par le Traité de Maastricht.

Commentaires

1. Le 01/05/2014, 14h37 par Paul

Trompés sur toute la ligne. Que faire.
S'abstenir et fair el jeu du FN ?
Seul traitement électro choc pour sortir nos élu(e)s fantoches de gauche de leur nid douillet ?

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