Situation sociale à prendre en compte ! La France est un territoire d'Inégalités (5) !!

Revenus : Les écarts continuent à se creuser !

Les inégalités s'accroissent entre le plus riches et les plus pauvres .

Plus personne ne conteste désormais ce phénomène que "L'Observatoire des Inégalités" a mis à à jour depuis sa fondation au début des années 2000.

Cette réalité constitue un changement.
En effet, depuis les années 1960 les écarts avaient tendance à s'amenuiser du fait de la hausse du niveau de vie des plus modestes et des effets de la redistribution.

Au début des années 2000, l'écart s'est accru sous l'effet de l'envol des revenus des catégories aisées.

Hausse de revenus des dirigeants, progression des revenus financiers, flambée de l'immobilier : en pleine période de marasme économique, paradoxalement, les riches se sont sentis pousser des ailes.

De nombreux ouvrages ont pointé l'injustice. En fait c'est un pan de la société - les classes moyennes dites supérieures - qui s'est enrichi.

L'autre phénomène qui est plus préoccupant c'est quand même et surtout le fait de la baisse du niveau de vie des plus pauvres. Et n'hésitons pas à souligner que les débuts de la trace d'une telle évolution sont repérables dès 1930 !
Les données les plus récentes (2014) éclairent cette situation.

Les gains sont moindres en haut de la distribution : le ralentissement économique se traduit par une baisse de rendement des placements financiers, l'immobilier plafonne, les hausses des alaires des cadres ne sont plus ce qu'elles étaient, les dirigeants du CAC 40 continuant à se sucrer cependant. De plus, de 2011 à 2013 on a assisté à une forte hausse des prélèvements sur les hauts revenus. A l'autre bout de l'échelle, il faut à l'honnêteté de souligner que la biaise du niveau devient des 10% les moins favorisés est de 30 € par mois.

Mais, s'en tenir là est un peu court.

Il semble que depuis 2014 les revenus les plus élevés semblent avoir repris un cours plus favorable depuis 2014. En revanche, si la chômage semble se stabiliser on ne note aucune amélioration du côté des plus démunis.
Les hausses des minimas sociaux comme du SMIC demeurent très réduites.

Enfin et surtout, c'est moins l'ampleur des écarts que la dynamique qui pose problème !

Même si la baisse est faible, voir qu'une partie du pays continue de s'enrichir quand la situation de nombre de personnes se dégrade même légèrement c'est cela qui génère un fort sentiment d'injustice !

Sentiment d'autant que le niveau de qualification continue de s'élever et que les jeunes générations s'attendent à cueillir les fruits de leur investissement scolaire !

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