Réflexions d'un Insoumis (10)

Et le rôle de l'Etat ?

Quand il est question de la renégvciation des traités dans le but de rendre possible l'intervention publique on entend des cris d'orfraie :

" Vous voulez encore creuser la dette qui atteint déjà 1 800 milliards soit près de 100% du P.I.B !

Le débat idéologique porte en fait sur le rôle d l'Etat !

Encore ne faut-il pas oublier que la fraude et l'évasion fiscale représentent chaque année 80 milliards d'euros soit 4% du PIB soit plus que le montant de notre déficit budgétaire !
Rappelons aussi à toutes celles et tous ceux qui comparent la gestion de l'Etat à celle "d'un bon père de famille" que le banquier qui octroie un prêt à celui-ci pour acheter une maison rapporte les charges de la dette annuelle à son revenu annuel et que ce ratio ne doit pas excéder 33%.
Si l'on procédait de la même façon pour l'Etat, ce ratio serait en France de 2,5%.
Les traités européens rapportent pour leur part la totalité de la dette des Etats à leur PIB de l'année. Si l'on faisait la même chose pour le père de famille son taux d'endettement serait incommensurablement plus élevé que celui des Etats .

Il faut aussi rappeler que la dette publique a partout explosé après la crise de 2008, nullement parce qu'on s'est mis à "faire du social" mais parce que les Etats sont massivement intervenus au secours d'un système financier à la faillite (sic) !
N'ayons pas peur de dire que le discours anxiogène sur la dette est en réalité l'alibi pour procéder au meurtre de l'Etat social !! (re sic)

ILs entendent ainsi justifier la réduction du périmètre de l'assurance maladie obligatoire et du régime des retraites par répartition comme la réduction des effectifs d cela fonction publique, la baisse des dotations des collectivités territoriales et de l'investissement public en se payant le luxe de considérer tout cela comme moins efficace que l'initiative privée ! Bien sûr ( C.D.F.D)

Ils se paient même le luxe de souligner que si Syriza a refusé de changer de politique en se voyant de se fait obligé de demander assistance à l'union européenne, la France, bonne élève, se finance à faible coût et n'a pas de problème pour fiancer son budget. De plus si les épargnants aimaient la dette française, réputée très sûre, les taux d'intérêts sont désormais négatifs à court terme et nuls à long terme.
Au cours du dernier quinquennat, le gouvernement a dilapidé les ressources mobilisées par l'emprunt pour financer de l'offre aussi inutile qu'inefficace à hauteur de 2 points de pIB par an (les 40 milliards du Pacte de responsabilité dont les termes n'ont pas été respectés par le patronat en termes de création d'emplois notamment).

___Il serait urgent de mettre en place un audit de la dette évaluant ainsi la partie illégitime d cela dette pour procéder à son annulation ce qui libérerait des marges de manœuvre._

La bonne dette finance les projets utiles favorables au développement durables de l'humanité.
Avec 100 milliards en partie prélevés par l'emprunt on pourrait organiser la sortie du nucléaire et doubler à court terme le poids des énergies renouvelables.
200 000 emplois verraient le jour à des fins écologiquement utiles.
La mauvaise dette est celle qui fait grossier la rente au détriment de l'économie réelle ou finance des projets socialement inutiles et irresponsables.
Le gouvernement socialiste n'a pas seulement renoncé à combattre la fiance, il en a endossé le programme et a creusé la mauvaise dette pour le mettre en œuvre avec la duplicité de Bruxelles et de Berlin qui dans le même temps étaient moins tendres avec les grecs..

Les institutions européennes brandissent les textes pour interdire tout changement de politique mais se montrent arrangeantes avec certains Etats.

En effet, aucun Etat membre de la zone euro n'applique le pacte de stabilité qui comprend deux critères : un déficit inférieur à 3% du PIB et un taux d'endettement inférieur à 60%. En 2015, 21 Etats sur 28 étaient dans les clous du 3% mais aucun ne respectait le second critère.
L'exécutif français, durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et celui de François Hollande, a bénéficié de l'indulgence. Mais ce ne fut pas au bénéfice du plus grand nombre
Les monarque républicains ont creusé la dette pour servir les privilégiés tout en affamant la peuple.
Ils ont renfloué les banques lors de la crise de 2008 alors que les déficits avaient été par elles mêmes avec leurs politiques de placement aventureux !
Ils ont arrosé les entreprises de "crédits d'impôts" et autres "baisses de charges" alors qu'elles n'ont ni investi ni créé d'emplois mais ont servi les propriétaires en dividendes. Leur croissance reste en panne et les déficits se creusent car les recettes fiscales escomptées font défaut.

L'intervention de l'Etat ne se déploie que grâce à l'émission d'emprunts d'Etat à taux négatif à court terme et à taux nul à long terme !!

Pas très sérieux tout cela !

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