Préparer 2012 !

C’est à l’ordre du jour dès le lendemain des législatives.

Oui ! Mais cela passe par une profonde rénovation des méthodes après une réflexion sur la vocation d’un Parti socialiste, son rôle, sa définition, son utilité citoyenne.

S’il s’agit vraiment de rénovation, il faut tourner le dos à la technique de l’étouffoir, de la recherche systématique du consensus qui conduit fatalement à la paralysie de l’action.

Seul le débat contradictoire peut conduire à l’évolution des points de vue mais surtout pas à leur « confusion ».

En termes de fonctionnement démocratique cela suppose un respect absolu des minorités et une aide à leur apporter à leur fonctionnement dans l’obligation du respect des positions adoptées par la majorité. En effet, une minorité vivante aidera à relancer le débat sur chacune des thématiques au gré des évolutions de situation. Tout le contraire de ce qui a été pratiqué depuis 5 ans voire plus.

Quant à l’utilité citoyenne !

La question est centrale.

En effet, tout être humain, consciemment ou non, se pose la question de l’utilité quand il s’investit.

Quelle est l’utilité individuelle et sociale que d’appartenir à un parti ?
Utilité du point de vue de la formation personnelle si le parti fonctionne comme une association d’éducation populaire au sein de laquelle les échanges sont producteurs de sens et impliquent une recherche, une documentation pour alimenter la réflexion et l’élaboration de propositions.

Utilité sociale, collective, car le caractère distinctif reste que tout ce travail est tendu vers la nécessité d’une défense contre les méfaits des politiques de droite et la préparation aux tâches gouvernementales.

En fait, la question posée est des plus simple.

Comment intéresser citoyennes et citoyens, militantes et militants à la démarche qui consiste à accéder au gouvernement de la France? Comment les mobiliser et les tenir en haleine tout au cours du processus d’accession aux responsabilités gouvernementales, si ce n’est en les associant véritablement ?

A cet égard, la méthode Sarkozy vise à semer le trouble, à organiser le flou, à supprimer tout repère droite-gauche afin d’asseoir durablement son pouvoir. La découpe gouvernementale est totalement « chamboulée », les « nouveaux amis » de l’ouverture mis sous tutelle, les anciens amis RPR-UMP muselés. Il s’agit d’un nouveau style.

Et pendant ce temps là, nous utiliserions les mêmes méthodes, le même déroulement calendaire, le même management de l’action !
Il faut radicalement changer !

Le parti est le moteur et le régulateur de l’action qui doit être organisée en termes de défense, de ripostes, de propositions. Le pouvoir est gouvernemental et dirigé de l’Elysée. L’opposition doit être contre gouvernementale ministère par ministère et dirigée du Parti mais par les responsables du Parti sans cumul de responsabilités.

Il me paraît dynamique –alliant ainsi les traits de l’Education populaire et ceux de l’action politique- que le Parti organise sa réflexion et son action sur la base de contre-ministères. Il n’est pas naturel aux yeux des citoyennes et citoyens qui s’investiraient de confier cette mission au seul groupe parlementaire dont l’activité ne peut être considérée comme celle d’un contre gouvernement. Les groupes parlementaires ont à alimenter le travail des contre ministères organisés nationalement, dans les régions, les départements et les sections.

La question de la désignation de notre candidat(e) en 2012 n’est pas d’actualité. Coordonnons, sous la responsabilité du Parti (qui ne doit plus être animé par des élus : halte au cumul des responsabilités = l’heure est à l’implication du plus grand nombre) le travail des contre-ministères par la constitution d’un contre gouvernement où l’on retrouverait non pas des contre ministres mais d’éventuel(e)s ministrables mais surtout des militant(e)s.

Il s’agit là d’une véritable démarche de projet.

La dernière séquence (2002-2007) nous montre véritablement ce qu’il ne faut plus faire. L’appropriation du projet est un enjeu de tous les jours, du début de son élaboration jusqu’à sa présentation le jour de l’ouverture de quelque campagne électorale que ce soit. Ainsi le parti est toujours prêt. C’est aussi cela le développement du soutien populaire donc la montée vers la victoire. Paradoxalement il n’y a pas de débat idéologique mais il est partout dans l’élaboration des contre politiques, il est permanent et l’actualisation de la doctrine progressive ainsi que celle des alliances.

Si ce propos ne peut pas faire l’économie de réponses aux questions pertinentes posées par Sylvain (même si la liste n’est point exhaustive comme le précise son auteur) il les présuppose :
1) Comment avons nous pu perdre alors que nous avions un adversaire à la personnalité plus que controversée, voire inquiétante?
2) Comment la campagne a-t-elle pu se dérouler sans que jamais, à aucun moment, la question du bilan de la majorité sortante en général et du Ministre de l'Intérieur en particulier ne soit au centre du débat?
3) Pourquoi la quasi-totalité des médias (quotidien, presse-magazine, radio et télé) a roulé sans équivoque pour le candidat UMP? Il nous faut nous poser sérieusement la question de nos propres relais d'opinion...
4) Pourquoi le projet de Sarkozy a semblé plus cohérent, et du coup dans un sens plus rassurant, que celui que nous portions.
5) Pourquoi en 5 ans d'opposition, nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord sur un certain nombre de sujets comme les retraites ou l'Europe amenant les Français à s'interroger sur notre capacité à gouverner?
6) Le tempo de notre campagne a-t-il été bon? On peut observer que notre candidate a décroché dans les sondages au moment où Sarkozy entrait en campagne alors que nous étions aphones à ce moment et tout occupés à nos débats participatifs!
7) L'entre-deux-tours a posé, de façon cruelle parce que brutale, la question de nos stratégies d'alliance. Devons-nous rester sur la stratégie d'Epinay et de l'union des gauches au risque de rester dans l'opposition mais en restant campés dans notre pureté originelle ou devons nous évoluer vers un renversement d'alliance avec les verts, le centre, les républicains et les radicaux?
8) Et puis, comme l'élection Présidentielle est forcément une élection fondée sur la personnalité du candidat, nous devons nous poser la question du casting. Ségolène Royal était-elle la meilleure candidate pour nous représenter? En effet, de longues semaines ont été perdues à essayer de convaincre l'opinion, sans jamais y arriver totalement, qu'elle disposait des qualités nécessaires pour être Présidente. Le doute s'est installé, à tort ou à raison, dans l'opinion publique. Un doute jamais évoqué pour notre principal adversaire…

Commentaires

1. Le 25/12/2007, 18h52 par France-Europe-Monde

Un projet politique ne doit pas consister en un produit fabriqué pour la prochaine présidentielle !

2. Le 25/12/2007, 19h15 par Charlotte

Certainement ! Mais ça consiste en quoi ?
3. Le 25/12/2007, 21h29 par France-Europe-Monde

Cela consiste dans le développement d'une réalité politique sous-jacente.

Le Parti socialiste et son emblème (la rose et le poing) a réussi à s'internationaliser.

C'est la raison pour laquelle il a représenté et, représente encore, un espoir.

Il représente une force politique inédite. Aucun parti de droite ne peut se targuer d'être présent ainsi dans le monde entier à travers le même symbole.

Dans la mesure où le symbole de la droite est l'argent. La campagne présidentielle de Sarkozy l'a démontré en large et en travers.

Le Parti socialiste se trouve devant la difficulté de proposer un intérêt supplémentaire à l'argent pur et dur.

Cet intérêt à l'heure actuelle ne peut se faire qu'en partant du droit des générations futures, et donc du droit en général.

A partir de là il est possible de faire émerger des propositions constructives et innovantes pour la société française dont la particularité se trouve être dans l'identité de Pays des droits de l'homme, identité complètement rejetée et même mise à mal par le système de la droite en général.

En conclusion, seul le Parti socialiste peut réussir à proposer une modernisation et un renforcement de la démocratie. L'argent en lui-même ne le pourra pas : car toutes les notions essentielles qui font l'identité de l'être humain ne s'achètent pas !
Elles sont intrinsèques à la nature humaine, et ne peuvent se conserver que par le droit.

4. Le 26/12/2007, 17h46 par Charlotte

A cet égard, l'analyse des "heurs" et "malheurs" de la Gauche depuis 1936 au regard des contenus politique des programme doit être assez instructive.

Ce qui est assuré c'est que le "peuple de gauche" existe ! Il est au rendez-vous (1956, 1981, 1988, 1997, 2004 ou non 1958, 1968, 1973, 1978, 1986, 1993, 2002, 2007) à chaque fois c'est à l'aune du caractère porteur du projet pour l'avenir.

A l'analyse des résultats, jamais la droite se renforce (sauf grâce au découpage Pasqua de 1986) c'est toujours le peuple de gauche qui se démobilise, s'absente, s'abstient, ou refuse...

Oui, la Droite a du souci à se faire, l'esprit de 68 n'est pas mort !
5. Le 26/12/2007, 17h52 par Antoine

Intéressant votre échange, Charlotte et (miss "Sacrée Soirée") (taquin) alias France-Europe Monde.

Ca mériterait de plus longs développements !!!
6. Le 26/12/2007, 18h06 par Jacques sans K

Certes 2012 'est loin ! Mais un projet politique c'est forcément lié à la recherche des conditions de son application! Sauf à parier sur le lendemain du grand soir révolutionnaire ça passe par les élections.

Je vais essayer de formuler les grands axes des attentes du "peuple de gauche" .
7. Le 26/12/2007, 18h13 par Paul

J'y vois un axe prioritaire, objet important de préoccupation : "le plein emploi" !

La gauche n'a-t-elle pas été remerciée dès 1986 parce qu'elle ne savait pas -malgré le virage libéral de 1984- régler le problème du chômage !

L'avenir de toutes et tous c'est l'emploi pour toutes et tous !

Deuxième axe : le pouvoir d'achat. Une juste répartition des richesses, des profits produits de la production.

A qui le pouvoir sur tout cela! Aux possédants, aux actionnaires ou aux producteurs ?

A QUOI CA SERT DE VOTER ?
8. Le 26/12/2007, 18h19 par Charlotte

Pouvoir sur l'économie, le développement ! Pas d'économie administrée (sic Jospin) mais un réel pouvoir de l'Etat sur les choix de développement.

On peut douter du "civisme du capital".
9. Le 26/12/2007, 21h28 par France-Europe-Monde

La devise de la République doit nous guider : là encore c'est une question de droit ! Et lorsque l'on sait que le président de la République actuel est avocat de profession, cela pose déjà une question.

"Liberté, égalité, fraternité", et non pas "travailler plus pour gagner plus" !

L'emploi est un pan important du projet. Le plein-emploi.
Pourquoi ne pas appréhender la chose sous l'optique de la demande d'emploi : qu'est-ce qu'une demande d'emploi ? Est-ce la demande d'un emploi purement et simplement (à temps partiel, à temps complet, à durée déterminée, en intérim, à durée indéterminée...), ou bien est-ce finalement la demande d'un emploi correspondant à un niveau de vie minimum ?!

Si cet aspect de la demande d'emploi se trouve posé, alors c'est toute la façon d'appréhender l'emploi qui en sera bouleversée, en mieux.

Concernant le pouvoir d'achat, il y a une question qui le supplante pour le moment sans pour autant l'obérer, et cette question est le logement. D'ailleurs la part de la dépense pour le logement n'a fait qu'augmenter dans le budget des ménages.

Nous sommes devant une crise majeure du logement, où les prix de l'immobilier augmentent de façon vertigineuse ainsi que les prix des locations, avec une raréfaction du logement en général. Comment sortir de cette impasse ?

Cette question rejoint celle de l'emploi. Soit l'on considère qu'il y a un seul marché du logement, ou alors l'on considère une complexité du système (propriétaires, locataires, hlm, immobilier haut de gamme, nouvelles normes environnementales...).
Laisser la possibilité aux citoyens de choisir leur marché du logement est parfaitement envisageable. Soit un marché privé, ou alors un marché règlementé par l'Etat.

Ces questions aboutissent au domaine de la sécurité : une sécurité globale (emploi, logement, santé, et.), et non pas une sécurité axée sur l'exclusion. Il existe des mesures gouvernementales pour réduire le nombre de tués (et de blessés...) dans les accidents de la circulation, mais il n'existe pas de plan précis pour réduire le nombre de personnes tombées dans la délinquance !

Evidemment, l'élection présidentielle de 2012 constitue un point d'ancrage solide, mais IL NE FAUDRA PAS ATTENDRE sinon il ne se passera rien !!!...

10. Le 27/12/2007, 10h08 par Charlotte

A chacun(e) selon ses besoins !

Outre la question de l'emploi ! en fait celle de l'utilité sociale !

Je pense qu'il faudrait repérer les besoins fondamentaux que la société doit assurer à chacun(e) : - besoin de se loger - de se nourrir - besoin de se soigner et d'être soigné - d'être éduqué et formé etc ainsi que les obligations sociales (respect de soi-même, respect des autres, solidarité avec les ancien(nes) et les jeunes....

Les angles d'approches sont divers et se doivent d'être tous actionnés afin d'organiser les interactions nécessaires...

La relecture de certains enseignements du Che (notamment : qu'est-ce qu'un médecin révolutionnaire?) montre que tout cela est d'actualité : analyses objectives et prospectives mais aussi praxis !

Pour tout ce travail là un Parti (un vrai parti) et de surcroît (vraiment ) socialiste s'impose.
11. Le 27/12/2007, 10h54 par sacrée soirée !

Quelle image le Parti socialiste et la gauche ont-ils actuellement ?

Sont-ils crédibles devant la sécurité premièrement. La réponse est non.

La gauche traîne derrière elle une image de laxisme.
Elle traîne également une image d'incohérence dans l'esprit des gens, confondant la gauche française avec ce qui a pu être proposé dans les pays de l'est.

Le Parti socialiste doit se remettre en question en banissant l'alcool de ses instances. Tant que l'alcool participera aux débats, il ne sera pas crédible.

Des bonnes propositions ont émergé du gouvernement Jospin qui ont été foulées au pied. Cela a été dommageable pour notre parti. Il va falloir les répertorier et les mettre en valeur : la police de proximité au premier chef.

Concernant l'emploi :

Le but ne doit pas être de vouloir réduire à tout prix le nombre des demandeurs d'emploi, mais de mettre en valeur le nombre des demandes d'emploi comme un facteur de richesse et de bonne santé pour notre pays.

L'on ne doit plus entendre "le nombre de demandeurs d'emploi a encore baissé", mais l'on doit parler à l'avenir du "nombre de demandes d'emploi".

Les demandeurs d'emploi ne sont pas des personnes à abattre !!!

De plus ce n'est pas en termes de "plein emploi" qu'il convient de raisonner, mais de "prise en compte de la demande d'activité".

Sur ce point je me ressens plus proche de la préhension de Charlotte (et Jpl), que de celle de Paul.

12. Le 27/12/2007, 11h00 par Marguerite

Effectivement la médecine doit être remise en question. Ce secteur est devenu un secteur uniquement marchand où il est plus avantageux de vendre un produit que de conseiller une plante qui ne rapportera rien financièrement...

Il va falloir se pencher très très sérieusement sur cette question, sans aucun tabou, je suis entièrement d'accord avec Charlotte. Ce point est essentiel !

(Il va falloir d'ailleurs prouver la relation directe entre la maladie d'Alzheimer et la consommation de caféine.)

13. Le 27/12/2007, 11h12 par Marguerite

...Quant à la défaite de Ségolène Royal à la présidentielle, je ne me sens en aucun cas responsable par les commentaires que j'ai pu faire sur Internet sous ma propre identité !

Ségolène s'est lancée avec la chanteuse Diam's et le comique Jamel Debbouze, puis deux mois après elle apprend à tout le monde qu'elle veut régler la délinquance avec les militaires... Résultat : où sont alors passés Diam's et Jamel ?! Il n'était plus derrière elle !!!

Cela ne remet pas en cause l'amitié que j'ai pour Ségolène.

2012 c'est bientôt et il va falloir se décider vite pour soutenir telle ou telle personnalité.

Peut-être pourrions-nous innover en soutenant un binôme : Royal-Delanoë ?

Je pense qu'un tel attelage aurait toutes ses chances.

L'époque Mitterrand est finie est révolue : vouloir faire pareil, ça ne sert à rien ! C'est à coup sûr Sarkozy pour encore de (très) longues années.

Je compte par ailleurs beaucoup sur Dominique Jourdain pour prendre des responsabilités dans le Parti socialiste...

C'est tout un ensemble de personnes tourné vers le même objectif qui vaincra (un parti et ses alliés), et non une seule personnalité.

14. Le 27/12/2007, 11h48 par Antoine

Dès le début de l'action de Ségolène, ça sonnait creux !

En fait, la ligne c'est qu'il n'y avait pas de ligne (politique s'entend!) . Le coup de l'intervention des militaires pour traiter de la délinquance est significatif de cette réalité.

La démocratie participative fut ressentie comme un "foutoir" peu crédible !

Il y a à mettre en œuvre une vrai méthodologie d'élaboration de projet. Les grandes lignes avec les valeurs et parallèlement l'expression des "ressentis et besoins" en les reliant aux grands axes et aux principes intangibles.

La question des hommes vient ensuite deux à trois ans avant l'échéance!

Socialos ! Rappelez-vous ! Comment avez-vous gagné 1997 ?

Les "Conventions spécialisées" de 1995 à fin 1996 avec un bouillonnement des courants ! (même que dans certaines fédés la Gauche socialiste fut majoritaire sur tel ou tel amendement) Voilà la richesse de l'élaboration collective !

Le PS actuel est-il capable de se ressaisir dans ce sens ?
15. Le 27/12/2007, 12h32 par Charlotte

A chacun(e) selon ses besoins ! J'insiste !

Cela suppose aussi que nous cessions de nous rallier au libéralisme !

Il n'y a pas trop et jamais trop d'Etat quand il est question de faire appliquer le principe "A chacun selon ses besoins" avec la sécurité, la protection pour toutes et tous et pour chacun(e).

Le tournant anti-libéral est à prendre ! Avant toute réflexion approfondie et la constitution de toute batterie de propositions



16. Le 27/12/2007, 12h52 par JPL

Voilà des échanges plus qu'intéressants.

En effet, un Parti socialiste, digne de ce nom, devrait être en mesure de mettre en place une méthodologie d'élaboration de projet.

Historiquement, ce fut fait, dans un climat de grande honnêteté intellectuelle, lors de l'élaboration de "Changer la vie" entre juin 1971 (Congrès d'Epionay) et Mars 1972 (Convention Nationale du programme) pour déboucher en juin 1972 à la siganture du Programme commun de la Gauche.

Je crois que vous avez raison. Il faut être au clair sur les fondamentaux.

NON et NON à l'économie libérale américaine !

Oui et oui à l'intervention de l'Etat! Un Etat fort de la souveraineté d'un Peuple mobilisé et régulièrement consulté.

Oui à une véritable démocratie participative avec la multiplication par 3 du "personnel politique" par le non cumul absolu des mandats et le non cumul mandat et responsabilité associative (dans le parti et/ou la vie associative).

Oui à une démocratie participative à toute les phases de l'élaboration des projets et de leur évaluation.

Oui et oui à des services publics forts et rénovés !

Oui au développement de l'Economie sociale et solidaire, des coopératives de production comme de consommation.

Oui au développement durable !

Non au néo colonialisme .

Il y a de quoi "balayer devant la porte" avant de passer aux propositions !
17. Le 27/12/2007, 12h55 par Paul

Si mes souvenirs sont exacts à chaque articulation du projet apparaissaient des choix possibles et ces alternatives étaient débattues dans les sections et faisaient l'objet d'un vote point par point.

Et tout cela sans l'informatique !

18. Le 27/12/2007, 12h58 par Antoinette

Ca chauffe sur le BLOG de JPL !

Bravo !

C'est quoi un médecin révolutionnaire?

C'est un médecin qui fait la révolution ! (le Che au cours d'un interview en 1960 je crois)

Ecrits sur la révolution (10 euros) Editions Aden

Approche théorique et politique de la pensée du célèbre révolutionnaire, bien loin des stéréotypes qu'on voudrait nous imposer.

Pour la santé du Président , il faut lui conseiller de ne pas lire ! On comprend pourquoi 68 n'est pas mort et ne mourra jamais (sic)

Que Fillon continue et c'est l'explosion sociale en vue.

C'est pour cela qu'il y a urgence à bâtir le projet !
19. Le 27/12/2007, 17h36 par sacrée soirée !

Il faudrait - je fais allusion aux propos de Jpl, être beaucoup plus méthodique déjà en ce qui concerne la vie des sections socialistes :

La communication laisse à désirer (...). Quand quelqu'un est promu à telle ou telle fonction à la fédération, il faudrait qu'il y ait à mon sens un vote préalable, et non une simple désignation ! Là je fais allusion à une réalité de cette année 2007 à la section que nous connaissons. J'ignore tout à fait si un vote à eu lieu au sein du bureau, à défaut du vote de toute la section !

Je fais allusion à ce cas de figure, mais à combien d'autres je pense !...

J'essaye d'être "soft" sur le sujet car je ne veux pas créer de polémique (ni d'ailleurs attaquer qui que ce soit, mais j'exprime mon ressenti). Nous pourrions tout à fait réaliser nos objectifs à partir d'une section que nous pratiquons, servir de "section-modèle" en quelque sorte (à défaut de TOP...) (plaisanterie pour Antoine).

C'est ainsi que nous pourrons changer les pratiques : en commençant par le commencement politique. Et une section est le maillon de départ de la chaîne politique !

20. Le 27/12/2007, 18h02 par JPL

Je ne vois pas à quoi "sacrée soirée" fait allusion.

Toutes les désignations que je connais, pour représenter la section, au niveau fédéral, ont été avalisées par le bureau de la section, au moins, et datent de fin 2005.

Ceci étant dit, elle a tout à fait raison !

Tout commence dans les pratiques à la base.
21. Le 27/12/2007, 19h19 par sacrée soirée !

Je faisais allusion à ta nomination au conseil fédéral, Jpl, que j'ai apprise cette année au cours d'une réunion de section.

Il n'a pas été précisé si un vote de bureau avait eu lieu (ni les résultats du vote).

C'est la raison pour laquelle j'ai pris toute précaution pour en parler.

Concernant tout cela, il nous faut passer au plus vite de l'introvertisme à l'extravertisme.

C'est une question de survie !!!

Je conseille à Dominique Jourdain d'OSER appliquer sa méthodologie politique à la section en outrepassant les vieux conservatismes et les blocages de toutes sortes.

Un règlement intérieur spécifique à notre section serait le bienvenu, ainsi qu'une présence sur Internet dans quelque temps.

Les bonnes volontés ne manquent pas et encore une fois, il y a plus de choses qui nous réunissent toutes et tous, que de choses qui nous séparent !

Une statue devrait être élevée à la spontanéité...

22. Le 27/12/2007, 19h22 par Marguerite

Il ne faudrait surtout pas croire que Sacrée soirée ! veuille monopoliser la parole ! Sous ses grands airs (1m76), elle passe tout son temps à réfléchir, peut-être un peu trop, je vous l'accorde.

23. Le 27/12/2007, 19h23 par sacrée soirée !

...C'est promis j'utiliserai la parole "avec modération" à l'avenir ! (demander aux anciens camarades de la section à quoi cette boutade correspond pour plus de renseignements).

24. Le 27/12/2007, 19h50 par JPL

Que Marguerite ne s'inquiète pas! Tout cela est bien normal !

Je tiens cependant à préciser que je ne suis pas membre titulaire de la Commission exécutive fédérale. Il m'a été demandé d'accepter d'être sur la liste complémentaire. Je n'ai jusqu'à présent pas été invité à siéger. C'est donc que les titulaires sont toutes et tous en place.

Ma disponibilité en temps aidant et mon expérience (due à l'âge et à la pratique depuis l'âge de 19 ans) m'ont valu d'être sollicité pour représenter la section de Château-Thierry au sein de la "Commission électorale fédérale" dont je suis membre titulaire. Je rends régulièrement compte de mon mandat devant la section quand cela m'est demandé et quand je l'estime indispensable. De plus, s'il était besoin je demanderais à la section d eme préciser les termes et limites de ce mandat.
25. Le 27/12/2007, 19h58 par Charlotte

Il se pourrait que des affirmations voire de longs exposés soient agaçants mais en fait je trouve que sur ce BLOG tous et toutes les protagonistes ont quelque chose à apporter d'intéressant.

Que personne ne se prive !

Que personne ne se retienne !

Chacun et chacune est en situation de "pouvoir en prendre et en laisser" ! Bien sûr qu'il faut s'engager dans la spontanéité !

Comptez sur moi !!!

Il est des protagonistes que je n'ai pas lu depuis quelques temps ! Allez, ne vous laissez pas aller !
26. Le 27/12/2007, 21h49 par Marguerite

J'ai le sentiment qu'une peur existe devant le vote généralisé, comme si tous les militants voudraient siéger au conseil fédéral !

Ou alors est-ce un manque de professionnalisme du Parti socialiste en général ? Je crois que c'est plutôt cela. Finalement il n'est pas si âgé que cela (il existe depuis 1971), et donc a besoin de progresser.

Nous acceptons d'avoir des représentants dans les différents mandats républicains, pour quelle raison cela serait-il autrement à l'intérieur d'un parti politique ?

Résultat, si les citoyen(ne)s ne peuvent se prendre en charge à la base en se posant les vraies questions (environnement, réserves d'énergie, pollutions, massacres dans les attentats et les guerres, fonte des glaciers et remontée du niveau des mers dès maintenant), c'est le chemin vers la fin du monde qui a commencé !

Personnellement je ne crois pas au scénario d'une centaine de personnes qui s'inscrirait subitement dans une section socialiste pour prendre le pouvoir (si une comète avait dû s'écraser sur la planète Terre, elle l'aurait déjà fait...).

"Changer la vie" pour quoi faire, sinon pour avoir confiance ?

27. Le 28/12/2007, 21h08 par Charlotte

Je ne comprends pas bien sauf que Margueritte et surtout "Sacrée Soirée" laissent planer un doute sur le processus de délégation de mandat au PS .

A ce que j'ai compris, même JPL n'a pas vérifié que cela lui était demandé par une section bien avertie .

Y'a effecvtivement un problème, sauf que le compte-rendu de mandat doit exister !

Et en fait, c'est aux adhérents à se manifester ! Non?

Mais tout cela nous éloigne de notre sujet et j'y reviendrai.

Merci, JPL! Je suis allée me plonger dans les écrits du Che! D'actualité y compris pour notre situation ubuesque sarkozienne ! Merci les sexa !
28. Le 29/12/2007, 02h19 par Marguerite

J'en profite pour te demander quelque chose, Jpl : te serait-il possible de préciser dans ce blogue à quoi correspond le "nombre de lectures" afférent à tes articles ?

En effet, sont-ce là "les lecteurs uniques" ? Les compteurs de tes articles sont-ils remis à jour ?...

L'arrivée d'Internet bouleverse beaucoup de choses.

Ici, comme dans les sections...

N'allons pas chercher des fautes COLLECTIVES sur des têtes individuelles, voire personnelles, et surtout pas pour en profiter avant les prochaines échéances...

Je sais que tu n'es pas comme ça, que tu as l'esprit ouvert, et que tu tournes plusieurs fois ta langue dans ta bouche avant de parler.

Pas comme d'autres (ex) camarades impulsifs (au sang chaud) que l'on connaît bien, et dont certaines fois j'ai d'ailleurs tendance à faire partie, étant moi-même de caractère assez impulsif (sans vouloir parler de moi, bien évidemment : comme je m'en balance, pour être polie !) (Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point !).

Merci de ta compréhension.
Amicalement.

29. Le 29/12/2007, 11h22 par JPL

Aucune idée de ces aspects techniques. Il faudrait que j'en parle à celui qui m'a conseillé dans ce domaine.

Le logiciel est-il suffisamment au top pour distinguer les lectrices et lecteurs assidus, les furtives et furtifs...etc

Personnellement, cet outil m'est utile en ce sens qu'il me stimule dans mon attitude de lecteur, de scripteur et d'acteur...

Quant à la notoriété ? Je m'en f et contre f. Je sais que les occasions sont multiples et variées....et en fait la solitude de la réflexion on connaît et on connaître toujours sauf à se brancher sur des actions collectives.

Toujours est-il que le parti devrait être "un creuset" de tout cela! L'est-il vraiment, j'en doute !

De toute façon, dans ce domaine on "peut mieux faire" toujours et toujours.

Amicalement.
30. Le 29/12/2007, 13h06 par Charlotte

Et 68? Y a-t-il vraiment danger à ce que cet esprit perdure?
31. Le 29/12/2007, 13h17 par Antoine

A mon avis Sarko a donné le change à l'électorat de droite et surtout d'extrême droite.... En fait sur ce thème, il ratissait large !

68 a été qu'on le veuille ou non un jugement de valeur négatif de la jeunesse sur la société. Nombre d'adultes se sont sentis visés ! Quelqu'un qui promet d'effacer 68 est quelque peu rassurant et dit tout haut ce que tous les conservateurs pensent tout bas.

68 début de la lutte contre le "phénomène autorité" qui pose plus de problèmes qu'elle n'en résout !

Mais aussi n'oublions pas que 68 a fait trembler le patronat ! Il faudrait revoir et donner la mesure : 9 à 10 millions de grévistes. Une grève, générale à son paroxysme, qui débute à la mi-mai et s'éternise jusqu'à la mi-juin .

Le candidat Sarkozy s'est donc gonflé les pectoraux devant la droite, l'extrême droite et le patronat.
32. Le 29/12/2007, 22h01 par Sylvain

Bonjour à tous,

Voici un billet qui déchaine les passions, JPL. C'est rigolo et flatteur de relire ses propres propos (je parle des fameuses 8 questions). C'est rigolo et triste à la fois car je les ai écrit juste après les présidentielles, il y a donc 6 mois, et aucune réponse n'est encore venu. Le travail de fond du parti n'a pas encore commencé que déjà de nouvelles élections se profilent : les municipales. Y a t il un projet de socialisme municipal? Non, rien.

Le pire serait peut être que la gauche et le PS les gagnent, ces municipales. La droite serait sanctionnée en réalité et nous penserions que nous sommes vianqueurs. Cela nous encouragerait dans cette non-voie, cette ectoplasme de la réflexion qu'est le PS de ce début de millénaire.

Pourtant cela est possible. Dans vos commentaires, vous citez les précédents de 1971 et de 1995. Pas né puis trop jeune pour les avoir connu de l'intérieur mais cela permet d'avoir un espoir.

Effectivement, cela doit venir de la base, tout le monde semble d'accord sur ce point. Non pas que je crois à la primauté intellectuelle de la base contre l'expertise des états majors (loin de moi toute envie de poujadisme) mais dans ce cas de figure, la base est honnête. Si JPL ou Fabienne prenne position sur un sujet, c'est par conviction et non par opportunisme pour une prochaine désignation électorale comme le ferait un "élephant" ou un lionceaux du parti.

Peut être qu'il faudrait un congrès constituant à l'image de d'une assemblée constituante qui suit un renversement de régime. Le parti d'Epinay est mort pour plusieurs raisons :
1) Il a atteint son but : amener la gauche au pouvoir
2) Le monde a changé. La mondialisation est un facteur à prendre en compte, le mur de Berlin est tombé, la décolonisation est terminé, la monde bipolaire n'est plus.
3) La gauche est socialiste ou radicale. Le PC est moribond, le PRG ne sait plus qui il est et ne représente rien. La question des alliances avait été réglé à Epinay mais à une époque où il fallait des alliances avec ces partis. Désormais, ces partis n'ont plus de poids électoral. Que faire?
4) L'excercice du pouvoir nous a transformés. D'idéologue, nos dirigeants sont devenus des réalistes dans tous les domaines (économie, géopolitique, social, etc...)

et j'en oublie surement. Bref, le parti d'Epinay est mort. Il nous fut en inventer un autre. D'où cette idée d'un congrès constituant. Une période de débat dans les sections sur tous les sujets politique et d'organistation du parti. Puis une désignation de mandataires par section qui montent à Paris pour ce congrès et défendent nos idées. Ce travail d'une année au minimum devra déboucher sur une rénovation totale. Ensuite, la vie du parti reprendra et on pourra imaginer des victoires. Pour l'instant, c'est pas possible.

33. Le 29/12/2007, 22h12 par Sylvain

Concernant la vie de la section locale, effectivement, on peut s'interroger. De quand date la dernière réunion? et puis Fabienne, je te rejoins, c'était même un de mes sujets de réflexion ces derniers jours, il manque un lien internet entre nous tous.

Il faudrait un site, un blog, bref un lieu qui permette d'échanger et de débattre en dehors des réunions.

Il faudrait également désigner un secrétaire de séance chargé d'élaborer un compte rendu des réunions de section, lequel serait communiquer à tous les adhérents, présents ou absents au jour de la réunion.

Jean-Pierre, je n'arrive pas à prendre position sur la récurente proposition d'interdire le cumul "élu-responsable de section". J'ai pas assez de recul pour cela. Mais il est vrai que cela pose problème lorsqu'il s'agit de réagir. Prenons l'exemple de Chateau-Thierry. Si Dominique Jourdain réagit en tant que secrétaire de section à un évenement local, il sera accusé de réagir en tant que maire. Il faudrait peut être dans ce cas créer un poste de porte parole de section qui serait donné à un(e) militant(e) ne possédant aucun mandat. Il serait charger de communiquer à la presse les positions adoptées par la section. A méditer.

La période des municipales n'est pas propice à ce genre de changement mais dès le mois d'Avril, la préparation du congrès devrait nous permettre de proposer ses évolutions.

En clair, 2008 s'annonce comme captivant et le prémice de tout ça se jouera sur les différents blog dont le tien JPL.

34. Le 30/12/2007, 09h38 par Charlotte

Merci Sylvain ! Une bouffée d'air militant!

Il faudra que je prenne le temps de livrer ce que tes remarques m'inspirent.
35. Le 30/12/2007, 13h13 par Antoine

Qui aura le courage de s'atteler à la réponse aux huit questions de Sylvain (voir le corps du billet de JPL)?

Sylvain lui-même?

Avec JPL partagez-vous le boulot ! Ca pourrait être intéressant pour les néophytes !

Merci d'avance.

Un fan
36. Le 30/12/2007, 14h11 par Sylvain

Bonjour à tous,

Les réponses aux 8 questions ne peuvent se limiter à la réflexion de 2 personnes. Soyons nombreux à y réfléchir.

Jean-Pierre, à toi de lancer le débat. Pose une question par semaine sur ton blog ou crée un autre blog spécialement consacré à la rénovation du parti. La synthèse de nos débats servira de base pour le prochain congrès.

37. Le 30/12/2007, 15h44 par LEROY

OK Sylvain.

Je m'y attache(rai). Plus le temps passe plus le retraité est surchargé !

Bonne fin d'année à toutes et tous!

Je viens de lire des écrits du Che. Je me sens devenir (redevenir certainement) révolutionnaire !

Meilleurs vœux!

Ce n'est qu'un début ! Continuons le combat !
38. Le 31/12/2007, 18h21 par Alex

Info trouvée sur Internet! Ca vaut que ça vaut ! Mais c'est stupéfiant !

Où il y de la gêne, ... il n'y a pas de plaisir ...

Sarkozy perçoit toujours son salaire de ministre de l’Intérieur....

Trouvé sur "politique.net" , mercredi 12 décembre 2007. Après la polémique sur l’augmentation de salaire du président de la République, voici que Le Canard Enchaîné nous apprend que Nicolas Sarkozy cumule en ce moment son salaire de Président de la République et celui de ministre de l’Intérieur !

L’information est sûre, puisqu’elle a été confirmée par l’Elysée.

C’est du jamais vu !

Dans son édition du mercredi 12 décembre 2007, Le Canard Enchaîné publie une brève explosive.

On sait que Nicolas Sarkozy a obtenu une augmentation de salaire de 172% il y a quelques semaines en demandant l’alignement de sa rémunération sur celle du Premier ministre. Ainsi, le chef de l’Etat percevra un salaire mensuel de 19.331 € net ( 19 fois le SMIC net). Mais cette augmentation ne sera effective que le 1er janvier 2008. D’ici là, le chef de l’Etat est censé percevoir le même salaire que celui de son prédécesseur, soit 7.500 € net (7,5 fois le SMIC) . Or, Nicolas Sarkozy a demandé à continuer de percevoir son salaire de ministre l’Intérieur jusqu’au 31 décembre 2007, soit 11.500 € net.

Salaire des ministres : la règle des 6 mois pour permettre à un ministre qui vient de quitter le gouvernement de retrouver un emploi, ce dernier perçoit son traitement intégral pendant les six mois qui suivent son départ du gouvernement. Nicolas Sarkozy a démissionné de son poste de ministre de l’Intérieur fin mars, pendant la campagne présidentielle. Il a donc perçu son salaire de ministre jusqu’en septembre dernier. Mais il a demandé que soit prolongé ce versement jusqu’en décembre 2007, avant l’entrée en vigueur de son augmentation de salaire au 1er janvier 2008.

Le salaire de Sarkozy depuis le 6 mai 2007 : 7.500 + 11.500 = 19.000 €

Résumons : au nom de 'l’équité' et de la 'transparence', le chef de l’Etat a demandé à ce que son salaire soit aligné sur celui du Premier ministre.

Dont acte.

A partir du 1er janvier 2008, le président de la République percevra un salaire mensuel de 19.331 € net. Mais en demandant de continuer à percevoir son salaire de ministre de l’Intérieur en plus de son salaire de président de la République, Nicolas Sarkozy a réussi à anticiper sa hausse de salaire… dès le 6 mai 2007. Entre le jour de son élection et le 31 décembre 2007, il aura donc perçu un total de 19.000 € net... au lieu des 7.500 prévus.

La baisse du pouvoir d'achat c'est pas pour tout le monde !

SARKOZY voit bien midi à sa porte.

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