Blog de Jean-Pierre LEROY

La B.C.E !?
En fait les billets imprimés par la B.C.E se retrouvent dans les coffres des banques commerciales : BNP-Parisbas, Société Générale, Crédit Mutuel et autres...
Ces banques jouent ensuite un rôle quelque peu magique.
Une banque qui dispose de 100 € peut prêter jusqu'à 1000 € car, en effet, la réglementation impose aux banques de ne garder en réserve qu'au maximum 10% du montant des prêts qu'elles accordent.
En fait prêter n'est qu'un jeu d'écriture : une ligne ajoutée sur un compte.
Un entrepreneur qui a obtenu un prêt de 1 000 € ne va pas aller chercher cette somme au distributeur pour payer en liquide ceux à qui il doit de l'argent. Il va procéder par des virements bancaires. Des nouvelles lignes vont apparaître sur les comptes des personnes concernées : un salarié verra son compte augmenter de 200 €, un fournisseur de 500€ etc.
Tous ces transferts se font par de simples jeux d'écriture.
Il en est de même pour un salarié, un retraité, qui reçoit son salaire sur son compte tous les mois et règle ses achats par carte bleue, paie son loyer et ses factures par prélèvement.
Les banques peuvent se permettre de ne retenir en billets que 10% des sommes qu'elles prêtent.
Cette situation serait risquée si nous décidions toutes et tous de retirer notre argent au même moment. Elle devrait emprunter de l'argent liquide aux autres banques.
On ne peut oublier que dans les années 1930, les épargnants, pris de panique se sont précipités pour retirer leurs économies mais les banques n'ont pu les restituer.
En temps normal, ce système permet aux entreprises et aux particuliers de recevoir beaucoup plus de crédit que si les banques devaient garder en liquide 100% des sommes qu'elles prêtent.
Le crédit est en fait nécessaire au bon fonctionnement de l'économie.
Par contre, ces dernières années, dans certains pays les crédits ont été trop nombreux et d'un volume global excessif !