Aider nos enfants réussir (suite 27)

!!AFFRONTER LES DIFFICULTES, SURMONTER LES EPREUVES !

Le parcours scolaire comme tous les parcours n'est pas un long fleuve tranquille !
Cela s'apparente plutôt au cours d'un torrent !!
Au fil d'une scolarité on traverse des phases de découragement, on se heurte à des difficultés qui - au moment où elles se présentent - paraissent insurmontables. Puis tout peut se débloquer au moment où on s'y attend le moins...
L'enfant doit apprendre à accepter ces aléas.
De plus, la continuité psychique est un univers dans lequel le regard des autres, l''entourage comme interlocuteur revêtent une importance considérable. Leur rôle est considérable et ça n'est que grâce à tout cela qu'on est capable de grandir en se transformant tout en restant le même. MIRACLE !!!
Tâche délicate pour les adultes !
Ne sont-ils pas plutôt enclins à dramatiser qu'à apaiser les inévitables secousses et ruptures dans le rythme d cela croissance ?
En fait, si on a la volonté de bien faire on s'aperçoit très tôt qu'on ne doit jamais insulter ni obturer l'avenir !
Il n'est pas question de faire comme si de rien n'était devant un accident de parcours, face à un traumatisme, la souffrance est bien réelle.
En fait, notre devoir est de faire rexistes l'avenir !
Celles et ceux qui viennent du passé doivent ouvrir ou réouvrir le futur à celles et ceux qui leur succèdent.
Par contre, il faut absolument cessé d'être rivés sur le rêve initial de l'enfant merveilleux à qui tout réussit et qui réussit tout pour être capable d'aider celui ou celle qui vient de trébucher à repartir, à soigner ses blessures et à reprendre confiance en lui (elle).

Commentaires

1. Le 18/04/2016, 11h18 par Raphaële

J'approuve 👏👏👏

2. Le 19/04/2016, 09h35 par Michel

Et les troubles de l'apprentissage : dyslexie, dysplasie, dyscalculie...
Il se peut qu'il y ait des prédispositions mais le trouble ne se développe pas forcément.
Il est reconnu que le développement s'effectue suite à une situation singulière dans l'univers famille et social qui sert de déclencheur.
S'il ne faut pas tout médicaliser, il me semble que lorsque l'enfant est dans de telles souffrances il faille se tourner vers des professionnels : médecin, orthophoniste, psychothérapeute. Cependant cela n'exonère pas la nécessité de mobiliser l'imagination familiale, scolaire etc sociale pour changer l'écosystème au sein duquel le trouble s'est développé.
Il semble qu'il soit important de proposer des activités, des configurations nouvelles.
Anton MAKARENKO, pédagogue, proposait, à un enfant hyper agité, hyper actif du mime, du théâtre ou des arts martiaux.
A un enfant en difficulté de lecture ne peut-on pas proposer de nous lire, en famille, chaque soir, un chapitre d'un livre qu'il aura choisi.
Sans oublier de parler de tout cela avec le personnel médical, l'assistance sociale, l'enseignant...

3. Le 19/04/2016, 09h44 par Julie

Il arrive aussi que certains enfants refusent l'aide qu'on leur propose.
Le pédopsychiatre Philippe JEAMMET souligne qu'ils "préfèrent même parfois réussir seuls leur propre échec plutôt que de progresser avec l'aide de quelqu'un".
Il semble que : avoir de mauvais résultats en travaillant beaucoup et en étant aidé soit plus humiliant que d'échouer en ne faisant rien...et d'une certaine façon en se payant le luxe de revendiquer cet échec comme une vraie réussite : le fruit d'un choix personnel.
Certain(e)s en viennent même jusqu'à refuser l'école en bloc. Ils (elles) en tirent une fierté à être de celles et ceux qui refusent évitant ainsi d'être celles et ceux qui échouent.
Complexe de chez complexe.

4. Le 19/04/2016, 10h06 par Jean-Pierre LEROY

Le décrochage scolaire n'est pas à proprement parler un phénomène nouveau. Il existe depuis longtemps peut-être même toujours.
Par contre la société récupérait plus facilement les décrochés de l'école et finissait par leur trouver une place. Les parents le savaient e même s'il n'étaient pas très contents, cela ne constituait pas un drame comme aujourd'hui.
En effet, aujourd'hui, le décrochage constitue un échec éducatif qui touche d plus en plus tous les milieux sociaux.
On peut détecter le décrochage à certains signes précurseurs : les futurs décrocher sont souvent absents, ils organisent leurs propres retards, ils arrivent à l'école sans leur matériel, ils développent des comportements atomiques, dépressifs ou agressifs.
Ecole et Famille doivent alors collaborer.
Que faire face à un enfant qui refuse l'Ecole ?
On a souvent tendance à lui donner "davantage d'Ecole", croyant l'aider ainsi à se remettre à niveau et à retrouver confiance en lui.
Cela ne fonctionne pas avec les "vrais décrochés" qui n'ont pas besoin de plus de la même chose mais d'autre chose, de quelque chose de nouveau qui pourra lui permettre de se réconcilier avec les études, avec la culture, avec la formation professionnelle, l'effort, le travail et l'emploi.
L'obstination scolaire est souvent l'ennemi de la persévérance scolaire !
Mieux vaut peut-être adopter une "pédagogie du détours", ménager un sas, trouver des moyens de relâcher la pression sans basculer dans l'abandon.
Une année sabbatique peut être utile.
Non pas pour ne rien faire mais pour retrouver le chemin de l'estime de soi, celui de la réussite personnelle à travers des activités associatives, sportives, artisanales, artistiques...
Ce qui est assuré c'est qu'il faut se mettre en quête d'une structure qui accueille cet enfant de façon différente en lui proposant des activités susceptible de le remobiliser.

5. Le 26/04/2016, 17h55 par Marceline

De nos jours s'est développé un phénomène intéressant et significatif.
Jadis, ne choisissait-on pas plutôt ses études et l'on décidait, ensuite seulement, en fonction des opportunités, du métier vers lequel s'engager.
N'assistons-nous pas à l'émergence du mouvement contraire : de plus en plus des étudiant(e)s qui avaient choisi des études par hasard ou par défaut les quittent après avoir découvert un "vrai métier" qui a prise sur le réel et correspond à leur projet de vie.
Ce mouvement est encore plus vrai pour les décrochés qui ayant rompu avec la scolarité découvrent un métier à travers des hommes et des femmes qui le pratiquent et savent leur faire partager leur passion. C'est ainsi qu'ils (elles) reprennent goût à la formation et s'engagent sur le chemin d l'emploi.
C'est pour cela qu'au-delà des dispositifs nécessaires d'orientation, au-delà des conseils en évolution professionnelle et des bilans de compétences, il faut promouvoir, pour toutes celles et ceux qui ont décroché des études traditionnelles des rencontres approfondies avec des professionnels.
Ne faudrait-il pas que dans chaque métier, chaque personne dispose d'un temps dédier à accueillir et faire découpoir ainsi son métier.
Aujourd'hui, cette transmission inter générationnelle ne fait-elle pas trop défaut?
Pendant que des centaines de milliers d jeunes cherchent désespérément un emploi qui les passionnerait il existe des pans entiers de l'artisanat où l'on pleure t çça s'appelle pompeusement des "métiers orphelins ! "

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